Marmande. Pompier volontaire, coach de hand et chef de la Piccolina, voici Frédéric Potier
On est en juin 2020 et près de 9 mois après le lancement du projet, Frédéric Potier ouvre la Piccolina, rue Léopold Faye, à la place de l’ancienne Trattoria. Une première pour ce néorestaurateur, en pleine reconversion professionnelle. « J’étais fonctionnaire pendant 17 ans avant cela. J’étais secrétaire générale à la mairie de Cocumont. J’ai aussi bossé à celle de Meilhan-sur-Garonne et à l’Agglo » conte-t-il.
La raison principale de ce changement ? « L’envie de découvrir ce rapport à la clientèle principalement. » Alors forcément, en ouvrant en juin 2020 et quelques mois avant le second confinement, Frédéric est un peu resté sur sa faim à ce niveau-là. Mais toujours est-il qu’il a profité de ce temps pour peaufiner le projet. « Tout l’intérieur, je l’ai réalisé moi-même. J’en suis très fier » confie-t-il.
Son restaurant marche en tout cas très bien. Le concept de plats italiens fonctionne. Et l’organisation lui convient parfaitement. « J’ai deux serveuses en salle qui font un très bon boulot. Et je suis à la recherche d’un/e troisième pour compléter l’équipe. En cuisine, j’ai un nouveau cuisinier depuis juin. Avec une apprentie à ses côtés » détaille Frédéric. Seul problème : le pizzaïolo qui était là au début a décidé de changer d’air.
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Pour le moment, grâce à sa formation, Frédéric assure l’intérim. Mais il espère à terme trouver quelqu’un d’autre. « Cela permettra d’aider Anthony, le cuisinier. Et surtout de développer la carte, de se réinventer ». Preuve que l’ambition ne manque pas et que la motivation est à son paroxysme, même si la fréquentation baisse légèrement ces derniers temps. Comme partout, à Marmande.
Une deuxième vie à côté
Si l’activité principale de Frédéric est un succès, il n’en délaisse pas moins sa vie de famille. Mais aussi son autre passion. « Lorsque je bossais à Meilhan, j’ai sympathisé avec les pompiers. L’idée est rapidement venue de les rejoindre. Mais j’ai vite sauté le pas » se réjouit-il. Et s’il a fait une pause de quelques mois en 2019, « j’ai voulu revenir car cela me manquait trop ». « Les interventions, le terrain… J’adore cela » confirme-t-il.
Voilà 11 ans aujourd’hui que Frédéric Potier est pompier volontaire. Une autre fierté donc, qui mobilise pas mal de son temps libre, notamment le dimanche et le lundi, lorsque la Piccolina est fermée.
Sportif dans l’âme
Qui dit pompier dit aussi sportif. Car il faut une certaine condition physique. Et cela tombe bien, le sport fait partie intégrante de cet homme de 46 ans. « J’ai créé fut un temps l’Évil Dogs Club de Marmande. Un club de football américain. Mais j’ai aussi fait de l’aviron, j’aime beaucoup le baseball… » Bref, un sportif tout terrain.
Plus récemment, il a rejoint le club du HBCM (handball club marmandais). « J’entraîne les filles de moins de 15 ans. Elles jouent au niveau départemental mais peuvent monter étant donné qu’elles ont tout gagné jusqu’ici. En espérant que cela dure » sourit-il.
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Et ce n’est pas l’envie de jouer qui lui manque par ailleurs. « Notamment parce que le HBCM a 3 équipes chez les séniors. Dont une compétitive mais plus accès sur le loisir ». Malheureusement, il n’a pas le temps. Pour autant, il prend beaucoup de plaisir à aller voir son fils qui évolue au club depuis 10 ans. « C’est d’ailleurs ce pour quoi j’ai décidé d’aider le HBCM bénévolement. J’ai passé grâce à eux les diplômes et aujourd’hui j’adore entraîner. »
Et finalement, Frédéric Potier aime la vie et en profite à 200 %.
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