Cette année, AVA ne devrait pas venir contrarier les festivités de la Saint-Hubert LA NEWSLETTER HEBDOMADAIRE DE CHASSONS.COM

04/06/2022 Par acomputer 664 Vues

Cette année, AVA ne devrait pas venir contrarier les festivités de la Saint-Hubert LA NEWSLETTER HEBDOMADAIRE DE CHASSONS.COM

Chaque année, depuis 2011, le collectif Abolissons la vènerie aujourd’hui (AVA) vient semer le trouble lors des traditionnelles festivités de la Saint-Hubert. Ils organisent ce qu’ils appellent une «contre-fête», toujours dans la provocation et la haine de la chasse à courre. Cette année, la mairie de Plessis-Brion (Oise) a dit «stop». Un arrêté municipal datant du 26 octobre interdit tout rassemblement opposé à la chasse à courre.

«Risques de trouble de voisinage»

Le maire de la commune, Jean-Pierre Damien, justifiait cet arrêté en évoquant des «risques de trouble de voisinage». Il persiste et signe, insistant qu’ «aucune autorisation ne sera donnée pour le rassemblement d’une manifestation d’opposition à la chasse à courre.» Celle qui était initialement prévue pour ce samedi devait avoir lieu dans la matinée avenue du Château et de l’Eglise Notre-Dame où se trouve le château de la maîtresse d’équipage de Rivecourt, Florence de Lageneste.

Cette année, AVA ne devrait pas venir contrarier les festivités de la Saint-Hubert LA NEWSLETTER HEBDOMADAIRE DE CHASSONS.COM

C’est un souffle de détente pour l’équipage qui pourra enfin fêter Saint-Hubert sans être aux aguets des éventuels trouble-fêtes. Toutefois, AVA ne se laisse pas abattre, et prévoit un rassemblement à Compiègne. Sont invités « tous les habitants excédés par le chaos sur les routes et en ville », « les promeneurs mis en danger et restreints dans leurs déplacements par l’arrêté préfectoral qui privatise les forêts de Compiègne et Laigue », « les démocrates révoltés par ces interdictions de manifester qui tombent comme des edits seigneuriaux », et « les amoureux de la Nature qui n’en peuvent plus de cette barbarie. »

Comme chaque week-end depuis trop longtemps, des volontaires partiront ensuite « surveiller la chasse » du jour. Mettant au passage leur vie, celle des chasseurs et des animaux en danger.