[VIDEO] Prise en main de l'Elan Voyager, premier ski de piste pliable

03/03/2022 Par acomputer 836 Vues

[VIDEO] Prise en main de l'Elan Voyager, premier ski de piste pliable

Souvent en avance sur son temps, Elan présente cette annéeune nouvelle innovation qui pourrait en surprendre plus d’un. Après avoirproposé pour l’armée slovène l’Ibex Tactix, un ski de randonnée pliable, le grandpublic pourra cette année chausser le Voyager, premier ski de piste pliable aumonde. Puisqu’il faut le voir pour le croire, nous sommes allés tester ce skisur le glacier de Tignes.

Le concept

Il aura fallu 8 ans de développement pour sortir la versionfinale du Voyager. 8 ans de recherches et d’essais pas toujours fructueux,comme nous l’explique Vinko Avguštin, directeur de recherche et dedéveloppement d’Elan : « même si on a toujours cru au projet, lespremières versions n’étaient pas vraiment skiables. On ressentait directementla différence avec un vrai ski. Cette version finale est au-delà de nos espérances,c’est un vrai bon ski de piste » Dès la prise en maindu Voyager, seule la semelle laisse paraître sa fonction pliable : àpremière vue, tout le rapproche d’un Amphibio 14, ski sur lequel la constructionet le shape sont basés. Pourtant, une fois plié, le Voyager se range dans unsac de voyage de moins d'un mètre. Pourles vrais voyageurs, une version valise existe avec un compartiment pour le skiainsi qu’un autre pour les affaires de voyage, le tout sur roulette. Le ski sedestine à tout citadin passionné de ski : de Paris à Grenoble, que l’on sedéplace en train ou en voiture, le Voyager propose une solution pratique etoriginale. Il faut compter 1500 euros pour le ski en pack avec bâtons et sac detransport.

Une fois plié dans son sac de transport, le Voyager ne dépasse pas le mètre

Le système

La prise en main du Voyager est extrêmementsimple. Lorsque le ski est déplié (en mode ski, donc), il suffit de bloquer lesstops-skis puis d’ouvrir les loquets présents à l’avant et à l’arrière de lafixation. Celle-ci peut ensuite pivoter à 360° autour de sa butée avant pourvenir se poser à l’avant de ski. On peut alors plier le ski en deux au niveaude son centre. Pour le déplier, la manipulation est exactement la même dans lesens inverse : on pivote la fixation en prenant soin de bien l’engagerdans la plaque, puis on actionne les deux loquets pour ensuite libérer lestop-ski. « Simple as a cake », ajoute Vinko : le système a été réfléchide manière à ne pas pouvoir se tromper, impossible donc de se faire piéger surla neige.

Une fois deplié, le système de charnière se fait très discret

Et sur la neige ?

L’Elan voyager n’a pas été testédans les meilleures conditions possibles. Ce lundi 15 novembre sur le glacierde Tignes, de la neige fraiche avait irrégulièrement recouvert la piste damée,et la brume ne permettait pas de voir beaucoup plus loin que son ski. Le skieurétait mis à rude épreuve avant le ski ! Cependant, les premièressensations semblent confirmer les dires du fabricant slovène. Les quelques runseffectués Voyager au pied n’ont aucunement été piégeurs, au contraire. On abien un ski de piste au pied et l’impression de solidité met le skieur enconfiance. Il faudra ressortir le Voyager sur une neige plus compacte poursavoir si, oui ou non, la performance Made In Elan est au rendez-vous.

Découverte du Voyager en conditions difficiles ! ©H. Clechet

Le Voyager possède un noyau boiscomplet construit en sandwich, découpé ensuite au laser pour poser l’insertpermettant de plier le ski. La procédé de fabrication est donc exactement lemême que pour un Amphibio 14 jusqu’à la découpe. Même noyau, mais aussi mêmeshape. On retrouve la technologie Amphibio avec un rocker à l’extérieur du skiet un cambre classique à l’intérieur pour combiner ludisme et accroche. Toutprédestine donc le ski à être bon sur la piste !