Un sauvetage de 6 000 poules organisé près de Vitré par l'association Les Caquetteuses
L'association Les Caquetteuses organise un sauvetage de poules dans un élevage de Montreuil-sous-Pérouse, près de Vitré samedi 19 juin. 6 000 poules sont à adopter.
C’est une deuxième vie que propose l’association Les Caquetteuses à toutes les poules pondeuses promises à l’abattoir à l’âge de 18 mois.
En effet, à cet âge, les poules sont réformées. « Les éleveurs ne peuvent pas garder les poules plus de 72 semaines. La loi les oblige au vide sanitaire pour des raisons d’hygiène », explique Manon Dugas, fondatrice des Caquetteuses avec son conjoint, Brice Lahy.
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« Ces poules ne sont pas destinées à la consommation »
Pourtant, une poule peut encore vivre plusieurs années et continuer à donner des œufs. C’est tout l’objectif de l’association Les Caquetteuses, née à Sérent dans le Morbihan en décembre 2020 et qui a déjà sauvé plus de 25 000 poules dans tout le Grand Ouest.
« Ce sont soit les éleveurs qui nous contactent soit nous sommes informés d’un vide sanitaire et nous les appelons. » L’objectif est donc de proposer à l’adoption ces poules qui sont très jeunes et qui peuvent vivre jusqu’à 6 ans environ. Sinon, elles finissent à l’abattoir.
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Samedi 19 juin, l’association organise le sauvetage de 6 000 poules d’une ferme de Montreuil-sous-Pérouse. « L’éleveuse nous a appelés. Il s’agit de poules bio de plein-air », précise Manon Dugas.
Obligatoirement par deux
Les poules seront vendues 3 € la poule, 15 € les six. « A cause de la grippe aviaire, les poules ont été confinées durant plusieurs semaines. Elles peuvent donc être déplumées. Elles peuvent sortir seulement depuis un mois, donc elles commencent à se remplumer doucement. En un mois chez vous, elles retrouveront la totalité de leur plumage. Donc pas d’inquiétude », prévient Manon Dugas qui précise : « En aucun cas, ces poules ne sont destinées à la consommation. Nous nous réservons le droit de refuser une adoption. »
L’association oblige les adoptants à acheter au minimum deux poules car elles ne peuvent pas vivre seules et ne s’intègrent pas à un groupe déjà formé. Il faut ensuite avoir un endroit sec à l’abri du vent, de l’humidité, bien paillé, bien propre et disposer d’un espace d’herbe.
« Réduction des déchets de 150 kilos par an »
L’argent issu des sauvetages revient aux éleveurs qui, à leur tour, font un don à l’association. « Nous avons un projet de refuge pour accueillir des animaux maltraités ou utilisés dans des laboratoires. Nous voulons aussi créer des poulaillers éducatifs dans les écoles. »
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L’association participe également à des actions avec le Smictom de leur secteur pour inciter à la réduction des déchets. « Une poule à elle seule vous permet de réduire vos déchets organiques d’environ 150 kg par an », conclut Manon Dugas.
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