Jugée trop belle dans sa robe, la mariée lui interdit de venir

Modifié Par Marion Mancho

Une jeune femme a été interdite de mariage. La raison ? La mariée la trouve trop belle dans sa robe de demoiselle d'honneur.

L'amitié ne tient parfois qu'à une robe fendue. C'est l'amère expérience qu'a eu Alena Yildiz, une jeune allemande. Alors qu'elle devait être demoiselle d'honneur d'une de ses meilleures amies, elle s'est vue refuser l'entrée au mariage par la mariée elle-même.

Alena Yildiz jugée trop belle pour le mariage

La jeune femme, mannequin de profession, a révélé cette incroyable histoire sur ses réseaux sociaux. Alors qu'elle était supposée être la demoiselle d'honneur de son amie, elle a été décommandée au dernier moment. La raison : la mariée trouvait Alena Yildiz "trop belle" dans sa robe. Une tenue que la future épouse avait pourtant elle-même choisie, explique la jeune femme encore sous le coup de l'incompréhension.

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"Mon amie proche ne m'a pas invité à son mariage car elle me trouvait trop belle dans la robe qu'ELLE avait choisie pour moi et pensait que j’allais lui voler la vedette. Toutes nos autres amies portaient également des robes extravagantes, mais elle a eu un problème seulement avec moi", déclare la jeune femme avant d'ajouter : "Si elle pensait que la robe était trop sexy, elle aurait dû choisir un vêtement plus laid et certainement pas une robe avec une fente à hauteur de cuisse. Cela m'a donné l'impression que je n'avais aucune valeur pour elle en tant qu'amie".

L'amitié des deux femmes ne semble pas avoir survécu à ce coup bas.

Les femmes jugées sur leurs physiques

Ce n'est pas la première fois qu'une femme est jugée sur son apparence physique ou au sujet de ses vêtements. En effet, une femme a été interdite de vol après être apparue en crop top devant des stewards et des hôtesses de l'air. Une autre avait été descendue d'un bus public à cause de sa tenue jugée vulgaire.

Les corps et l'apparence des femmes restent donc un sujet de société, quand ils devraient être laissés à l'appréciation de ces dernières. Dans l'histoire d'Alena Yildiz, le rapport de rivalité entre les femmes est dominant. Un sentiment exacerbé par l'éducation des petites filles (encore de nos jours) "être douces, privilégier les relations affectives, ne pas identifier leur goût pour le pouvoir", explique Susan Shapiro Barash, professeure de "women studies" new-yorkaise. Cette rivalité sur le terrain de la beauté et du désir est visible partout. Un schéma que le concept de sororité tente, tant bien que mal, de détruire.

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