Spotting : tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements

23/12/2022 Par acomputer 498 Vues

Spotting : tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements

On parle généralement de “spotting” pour évoquer de petites pertes sanguines survenant entre deux périodes de règles. Quelles peuvent être les causes des spottings ? Quand s’inquiéter face à un spotting ? Quels sont les traitements possibles ? On vous dit tout sur ces saignements survenant en milieu de cycle.Spotting : tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements Spotting : tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements

Qu’est-ce que le spotting ?

On appelle “spotting” les petits saignements provenant de l’utérus et survenant en dehors des règles. Le terme anglais “spotting” veut d’ailleurs dire “tache”. Ces saignements sont bien moins abondants que des règles, le plus souvent indolores et de couleur généralement plus foncée que les menstruations. Cela est notamment dû au fait que ces pertes de sang parviennent jusque dans le sous-vêtement parfois quelques heures ou jours après avoir été émises par l’appareil génital. Exposé à la cavité vaginale, le sang s’oxyde et peut ainsi devenir légèrement marron.

Le spotting est un phénomène assez courant dans la vie d’une femme, et généralement sans gravité. Mais il peut parfois être le signe d’une pathologie sous-jacente.

“Spotting” et “métrorragies” : à ne pas confondre

Les spottings désignent des saignements très peu abondants, voire de simples pertes colorées, marron ou rosées. Si les pertes sont clairement rouges, ou qu’il s’agit de véritables saignements, on parle plutôt de métrorragies, lesquelles peuvent être dues aux mêmes causes mais aussi à des causes plus sérieuses.

Pertes de sang en milieu de cycle : les différentes causes possibles

Il existe différents facteurs pouvant expliquer la survenue de saignements de type spotting, tels que :

Spotting : tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements

On le voit ici, les spottings surviennent généralement de changements ou de dérèglements hormonaux, susceptibles de fragiliser la muqueuse utérine (endomètre).

Notons que la prise de progestatif seul a tendance, à terme, à entraîner de petites pertes de sang, aussi appelées métrorragies ou spotting, dues à la fragilité de la muqueuse utérine, devenue très fine sous l’action de ce type de contraceptif.

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Le spotting pendant la grossesse

De petites pertes de sang de type spotting peuvent survenir chez la femme enceinte, et notamment en début de grossesse, du fait d’un col de l’utérus plus fragile. Un toucher vaginal, un rapport sexuel ou même simplement l’implantation de l’œuf dans la cavité utérine peuvent donner lieu à des spottings, à de petites pertes marron ou rosées. Cela dit, ne serait-ce que par précaution et pour se rassurer, toute perte de sang durant une grossesse doit amener à consulter son gynécologue-obstétricien ou sa sage-femme. Car des saignements pendant la grossesse peuvent aussi bien être anodins que le signe d’un hématome rétroplacentaire, d’un début de fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine.

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Spotting : quand consulter ?

Bien que la plupart du temps bénin, un spotting peut être le symptôme d’une pathologie jusque-là passée inaperçue, comme la présence d’un fibrome utérin, d’un polype endométrial, de lésions précancéreuses au niveau du col utérin ou de l’endomètre, d’une infection sexuellement transmissible (endométrite par chlamydiae ou gonocoque notamment) ou autre.

Si des spottings durant une grossesse doivent amener à consulter le plus rapidement, il y a moins urgence lorsque les spottings ont lieu en dehors d’une grossesse. Mais de petites pertes de sang de type spotting qui se prolongent dans le temps, se répètent à chaque cycle ou après 3 à 6 mois d’essais d’une nouvelle contraception doivent amener à consulter. Et la présence de saignements, même de type spotting, doit amener à consulter rapidement après la ménopause, car ceux-ci ne peuvent alors s’expliquer par des variations hormonales.

Pertes de sang de type spotting : quel traitement ?

Le traitement à mettre en place en présence de petites pertes de sang ou spotting dépend de la cause de celles-ci. Il peut se traduire par un changement de contraceptif si la contraception actuelle ne semble plus convenir, par une intervention chirurgicale en cas de fibrome utérin ou de polype endométrial, par des médicaments contre l’infection sexuellement transmissible en cause, par du repos en cas de stress ou de jet-lag, etc.

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Auteur :
Hélène Bour, Journaliste scientifique
Article publié le