Paul McCartney est-il mort ? - Les grands complots du rock - Rolling Stone

05/02/2022 Par acomputer 934 Vues

Paul McCartney est-il mort ? - Les grands complots du rock - Rolling Stone

Est-ce qu’un certain Billy Shears a remplacé le bassiste des Beatles depuis sa mort dans un accident de voiture en 1966 ? Spoiler : pas vraiment, non

Plus le nom est gros, plus la théorie est bizarre…

Au même titre que ses comparses, Paul McCartney est devenu mondialement célèbre en tant que membre des Beatles, et sa notoriété n’a jamais fléchi depuis la séparation du groupe en 1970. Mais certains adeptes de la théorie du complot prétendent que le Paul qu’on connaît et qu’on aime tous n’est pas Paul, mais « Faul, » un « faux » Paul McCartney.

D’après certaines légendes, le vrai Paul McCartney n’est pas ce septuagénaire qui continue d’embraser les stades – mais serait mort très tôt dans la matinée du 9 novembre 1966, alors que sa voiture glissa sur une route verglacée pour aller percuter un poteau.

Ces adeptes pensent que John Lennon, George Harrison et Ringo Starr étaient tellement inquiets de l’impact qu’aurait sa mort sur l’immense succès des Beatles, qu’ils auraient étouffé l’affaire en le remplaçant par un sosie parfait nommé Billy Shears, qui lui ressemblerait aussi bien physiquement que dans sa gestuelle et même sa voix.

Les plus fins observateurs ont noté des différences entre de vieilles photos de Paul et de plus récentes, prétendant que la forme du menton ou le placement des oreilles sont des preuves irréfutables. La forme et la taille de la tête de « Faul » seraient également radicalement différentes de celles de McCartney. Certains prétendent même que Shears est un orphelin qui aurait gagné un concours de sosies.

Et c’est ainsi que l’aventure des Beatles put se poursuivre, continuant à écrire des hits sans encombre, leur secret bien gardé de la face du monde.

Mais d’après les plus fins enquêteurs, Lennon, Harrison et Starr finirent par culpabiliser, et commencèrent à laisser des indices sur la disparition prématurée de leur ami, via les jaquettes d’albums, voire même certaines chansons elles-mêmes.

La célèbre pochette de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, sorti en 1967, serait un énorme indice, les théoriciens n’y voyant non pas seulement une photo de groupe, mais des funérailles. Ils pointent notamment du doigt la terre fraîchement retournée au premier plan, les anciens Beatles, plus jeunes, habillés en noir, et ces fleurs jaunes disposées en-bas de la photo – serait-ce une basse de gaucher ?

Les fans adeptes de la théorie commencèrent à chercher d’autres indices dans les morceaux, et finirent par trouver de bien sinistres coïncidences.

L’une des plus célèbres se trouve sur Revolution #9 qui, si elle est jouée à l’envers, comporterait une partie ressemblant fortement à un accident de voiture ainsi qu’une voix qui semble dire : « He hit a pole! Better get him to see a surgeon » (que l’on peut traduire par « Il a tapé un poteau, il faut l’emmener chez un médecin« ).

Et ce n’est pas tout : jouez I’m So Tired à l’envers également, et une voix semble dire « Paul is dead, miss him, miss him » (« Paul est mort, il me manque, il me manque« ). Ralentissez Strawberry Fields Forever, et vous entendrez John dire « I buried Paul » (« J’ai enterré Paul« ) – même si lors d’une interview, il expliquera avoir dit « cranberry sauce. »

Il y a également la non moins célèbre pochette de l’album Abbey Road, où les quatre Beatles traversent la route pour se rendre à leur studio. De prime abord, rien de bien choquant sur cette photo. Pour les théoriciens les plus observateurs, il s’agit pourtant bien de la preuve que McCartney est bel et bien mort.

On y voit John tout de blanc vêtu, à la manière d’un prêtre ; Ringo, en noir tel un porteur de cercueil ; enfin George, fermant la marche tout en jean (bleu), serait le fossoyeur.

Et Paul ? Si le bassiste marche pieds nus, c’est, toujours d’après les adeptes, parce qu’il est mort.

Autre indice : le morse noir que l’on voit sur la pochette de leur album de 1967, Magic Mystery Tour. Toujours d’après les plus croyants, le morse noir représenterait la mort dans certaines cultures scandinaves, et c’est bien dans ce costume que McCartney est affiché.

Autre étrange coïncidence – en est-ce vraiment une ? – Lennon chante, sur le titre Glass Onion, qui figurera sur le White Album quelques années plus tard : « Well another clue for you all – the walrus was Paul! » (« Voilà un autre indice pour vous – le morse, c’était Paul !« ).

En ce qui concerne Paul lui-même – ou devrions-nous dire « Faul » ? – ces rumeurs ne l’ont jamais dérangé plus que ça. « À ceux qui préfèrent envisager ça comme des rumeurs, je n’ai rien à dire, » déclarait-il à Life Magazine en 1969. « Je ne veux pas gâcher leur plaisir. »

L’article original et sa vidéo sur Rolling Stone US