Angèle, Hoshi, Eddy de Pretto… La nouvelle scène qui envoie balader les normes sexuelles et de genre Loading Loading Loading
Lors de l’édition 2020 des Victoires de la Musique et alors qu’elle termine sa performance sur le titre "Amour censure", la chanteuse Hoshi, en lice dans la catégorie Révélation Scène, embrasse l’une de ses danseuses. La séquence deviendra virale, reprise par la quasi-totalité des médias français. Même chose plus récemment, lorsqu’elle est qualifiée "d’effrayante" par le chroniqueur Fabien Lecœuvre. Rapidement, les propos jugés misogynes et rétrogrades de l’ex-attaché presse d’artistes tels que Claude François ou Chantal Goya sont dénoncés par des milliers d’internautes dont cette "nouvelle scène francophone", qui place le curseur entre les normes où bon lui semble.
Diversité, banalisation et liberté
Car cette "différence", si elle en est une car nous sommes toujours le "différent" de quelqu’un, est une part non négligeable de l’identité de ces artistes qui n’ont plus peur ni envie de cacher qui ils sont. "J’ai envie de banaliser le fait que mon homosexualité puisse n’être qu’un détail dans ce que je suis, comme le fait d’être un homme, d’avoir un style 'particulier'", assume le chanteur Eddy De Pretto lorsqu’on lui demande de parler de sa sexualité dans l’émission C à Vous.
"J’étais limite trop hétéro, juste peut-être pour me prouver des trucs à moi-même", se souvient de son côté la chanteuse Pomme, multirécompensée aux Victoires de la Musique en 2020 et 2021, interrogée sur Canal +.
"J’essaye d’expliquer qu’on ne choisit pas son orientation sexuelle, qu’on peut être très féminine en étant homosexuelle, ou pas, de faire en sorte qu’il y ait moins de clichés autour de ça", plaide Suzane lorsqu’elle raconte à 20 Minutes comment elle a écrit et composé le titre "Anouchka" qui figure sur l’album qui l’a révélée.