Flashback : Roy Orbison chante avec le Royal Philharmonic - Rolling Stone

05/06/2022 Par acomputer 678 Vues

Flashback : Roy Orbison chante avec le Royal Philharmonic - Rolling Stone

Roy Orbison est mort le 6 décembre 1988. En 2017, un album hommage mêle les originaux d’Orbison aux arrangements d’un orchestre londonien réputé.

L’extraordinaire capacité de Roy Orbison à transmettre un chagrin d’amour intense et de la sensualité avec une gamme vocale de plusieurs octaves lui a valu le surnom de « Caruso du rock ». Si les qualités classiques de la voix de cette légende originaire du Texas sont depuis longtemps reconnues et appréciées, le nouveau recueil A Love So Beautiful : Roy Orbison With the Royal Philharmonic Orchestra infuse la remarquable voix originale du chanteur avec le son luxuriant et dramatique de l’un des orchestres symphoniques les plus réputés au monde.

Sorti le 3 novembre 2017, le LP comprend les voix originales de 17 des tubes les plus appréciés d’Orbison avec le tout nouveau soutien de l’un des orchestres les plus réputés de Londres. On retrouve également sur certains titres les fils d’Orbison, Wesley (guitare), Roy Jr. (guitare) et Alex (batterie). Parmi les classiques de « Big O », on retrouve « Crying », « In Dreams », « Only the Lonely » et, bien sûr, « Oh, Pretty Woman ».

Flashback : Roy Orbison chante avec le Royal Philharmonic - Rolling Stone

À l’été 1964, le monde de la musique était en proie à la Beatlemania, mais Orbison, qui avait déjà atteint le numéro un avec « Running Scared », était sur le point de changer les choses avec une chanson qui a depuis été intronisée au Grammy Hall of Fame et inscrite au Rock & Roll Hall of Fame. « Oh, Pretty Woman », qui sera un succès pour Van Halen en 1982 et qui prêtera son nom à un film à succès de Julia Roberts en 1990, a été écrite par Orbison avec Bill Dees. Le duo venait de connaître un succès dans le Top 10 au printemps 1964 avec» It’s Over « , mais a passé trois semaines au numéro un avec cette chanson qui se distingue par la voix enjouée d’Orbison et un passionnant travail de guitare . Ici, le renforcement orchestral ajoute encore plus de passion et de drame à la voix brute et suppliante d’Orbison, mais la chanson conserve son rythme implacable et dynamique au milieu de ce nouvel arrangement luxuriant.

La rédaction