Le top 11 des fails les plus gênants du quotidien
« Salut Martine, ça va ? » « Oui, mais moi, c’est Hervé. » Oups. On a tous déjà vécu ce genre de gros fail. Voici nos conseils pour vous en sortir honorablement. Ou pas.
La porte des toilettes ouvertes
Ce soir, tu rencontres pour la première fois tes beaux-parents. Le dîner se déroule sans accroc : tu es poli et tu arrives même à être drôle. Pourtant, à l’heure du digestif, le stress accumulé pèse sur tes intestins. Tu retiens la bête, mais rien à faire : tu files discrètement aux toilettes. Une fois assis(e), tu te rends compte que tu n’as pas fermé à clé, et que tu entends le pas de ta belle-mère. Tu cherches à accomplir l’exploit de te lever sans pour autant quitter la cuvette. Tes doigts effleurent la poignée… Trop tard. Ta belle-mère ouvre la porte. Elle te regarde, tu la regardes, elle te regarde, tu la regardes, elle referme brutalement et tentera durant les six prochains mois d’effacer cette image de sa mémoire. En vain.
Notre conseil : reste enfermé dans les toilettes. Ça vaut mieux.
Le check raté
Tu arrives en soirée. Objectif : avoir l’air cool. Ça tombe bien, tu aperçois ton pote Mathieu en train de baratiner une jolie blonde. L’autre fois, vous aviez fait un check trop stylé, qui commençait par un high five (littéralement un « cinq haut », c’est de l’anglais) latéral, glissé en position bras de fer chinois avec claquement de doigts et qui se terminait en fist bump, poing contre poing. Bon, c’est du jargon, mais vraiment c’était stylé. Tu arrives devant Mathieu main tendue, et là tu te rends compte qu’il lève le poing pour commencer par un fist bump. Qu’est-ce qu’il fout ? Comme au ralenti, vos deux mains se rencontrent et tu te retrouves à enserrer le poing fermé de Mathieu dans ta main. A côté, la jolie fille renifle en levant un sourcil puis s’en va. Echec.
Notre conseil : mettez-vous d’accord à l’avance. Pour les plus originaux, il y a toujours la possibilité d’une bonne poignée de main. Et pour les foufous : la bise.
Le mauvais destinataire
« J’ai très envie de toi, là, maintenant, tout de suite. Rdv dans les toilettes du 3e. » Envoyer. Ça va être chouette. Sauf que… tu n’as pas envoyé ce mail à la nouvelle stagiaire mais à la mailing liste de toute la boîte. TOUTE. LA. BOÎTE. Plus qu’une chose à faire : appeler Pôle emploi.
Notre conseil : renvoie un mail avec comme objet « Avec la pièce jointe c’est mieux, lol » et rajoute une photo porno.
L’oubli de prénom
« Hey ! Salut Childeric, ça fait plaisir de te voir. » « Ah ! Salut… euh… meuf. » Regard noir. En même temps, tu comprends la « meuf » que tu viens de croiser dans la rue. Elle se souvient parfaitement de ton prénom, mais toi, tu es infoutu de te rappeler qu’elle se prénomme Marie. C’est moche. D’autant plus que tu l’as déjà « rencontrée » quatre fois à des soirées. Dont l’une où tu as couché avec elle. Aïe.
Notre conseil : change de prénom. Childeric, c’est vilain. Ensuite, ne fréquente que des gens s’appelant pareil, ou fais-toi tatouer le nom de tes potes sur le bras.
Le cendar avalé
Bonne ambiance, soirée sympatoche. Il y a juste eu ce moment bizarre où tu as loupé ton check avec ton pote Mathieu, mais maintenant tu es tranquille avec ta clope. Sur la table à côté de toi se trouvent une douzaine de bières, et la tienne. Sans y prêter trop attention, tu en soulèves une, pas la bonne. Une autre. Le poids correspond, tu bois. Et là, c’est le drame : dans ta bière, il y a des morceaux. Tu as bu le cendar. Tu tousses, tu t’étouffes, tu deviens gris comme la cendre que tu viens d‘ingurgiter, et tout le monde te regarde en se marrant. Sauf la jolie blonde avec qui parlait Mathieu quand tu es arrivé, et qui passe à côté de toi avec une moue méprisante. Rien à faire dans ces cas-là, à part essayer tant bien que mal de masquer le goût à vomir de la clope version liquide, et le goût amer de ton échec social. A la tienne !
Notre conseil : arrête de fumer, c’est mal. Arrête de boire aussi, surtout de la bière, tu vas prendre du ventre. Ou sinon, tu peux aussi t’acheter un vrai cendrier, c’est fait pour.
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L’ascenseur
Nom masculin. Boîte anticonversationnelle qui monte et qui descend. Générateur de gêne sociale depuis 1857.
Notre conseil : les escaliers.
Le postillon
Tu discutes avec ton/ta voisin(e) de palier plutôt mignon(ne), ça se passe bien. Lui demander du sel, c’était une grande idée. Et là, quelque chose s’échappe de tes lèvres : un postillon. Un mot débile pour désigner de la bave, en fait, qui prend vie, saute de ta bouche et va se planter au milieu du front de ton interlocuteur/trice. Et de là, il te nargue. Personne n’en parle, rien en apparence n’indique que la personne est consciente de ce qui vient de se passer, si ce n’est la lumière qui s’est brièvement allumée dans son regard. Tu continues donc la conversation en sachant pertinemment que tu viens de cracher sur le/la voisin/e canon, qui le sait aussi.
Notre conseil : tourne sept fois tes postillons dans ta bouche avant de parler
La braguette béante, la jupe dans les collants
Un petit courant d’air dans ton entrejambe, c’est agréable. Ça doit vouloir dire que tu as la braguette ouverte. Dommage que tu sois devant ta classe de master, en pleine présentation d’un exposé sur la signification de la bienséance. C’est un peu comme quand la responsable éditoriale de NEON avait sa jupe coincée dans son collant pendant presque toute l’interview de Kyan Khojandi, l’humoriste de Bref, pour le premier numéro du mag. Et qu’elle avait monté les escaliers devant lui. Coup de bol, il a trouvé ça marrant et lui a même dit qu’il pensait en faire un sketch. En revanche, pour toi et ton exposé, c’est foutu.
Notre conseil : n’oublie pas de porter des sous-vêtements.
Le chant d’anniversaire
« Jooooooyeux aaaaanniiiiversaiiiiiiiiire, jooooooyeux aaaaanniiiiversaiiiiiiiiire, jooooooyeux aaaaanniiiiversaiiiiiiiiire personne-au-nom-en-général-beaucoup- trop-long-pour-cette-chanson, jooooooyeux aaaaanniiiiversaiiiiiiiiire ! Woooooooooooooooouuh !! » Tu vois, même à l’écrit, c’est long et chiant. En plus, ils applaudissent parce qu’on souffle des bougies. Super. Comme si à 24 ans, tu ne savais pas le faire. Heureusement qu’il y a un cadeau, ça réconforte.
Notre conseil : quand ce sera leur tour, entonne la chanson en français, puis en anglais, puis en espagnol, ça leur fera les pieds.
La vanne loupée
C’est ton premier jour chez NEON. Pas en tant que journaliste, non. Tu es au plus bas niveau de la hiérarchie. Tu es LE STAGIAIRE. Tu guettes la moindre occasion de sortir une petite blagounette histoire de te rendre sympathique. Quand l’un de tes collègues raconte que la veille il s’est « pris une cuite », tu lui coupes la parole pour placer que toi, tu as « pris une cru ». Tu le dis avec un sourire goguenard que tu portes en trophée, mais rapidement le type se fige, te regarde avec une expression effrayée, puis s’en va sans rien dire. Dans la rédaction, le silence est plus douloureux que des rires moqueurs. De stagiaire tu es devenu fantôme : bonne blague.
Notre conseil : contente-toi des vannes qui ont fait leurs preuves, comme celles de Toto, ou Carambar.
Le gargouillis
« Grrr…rrr…reour… grrraouuu. » Ton amoureux(se) se penchait vers toi, la bouche entrouverte, quand ton ventre a décidé de grogner. Le gargouillis le plus long de l’histoire du gargouillis. Pas très surprenant quand tu y penses : tu étais tellement stressé avant ta troisième date (LA troisième date, celle où commencent les choses sérieuses) que tu n’as rien pu avaler. Et maintenant, tu le paies. Les pupilles de ton/ta partenaire s’écarquillent, puis son regard évite le tien, sa bouche maintenant résolument fermée. Mais ton bide, il s’en fout, lui, d’être un tue-l’amour. Il a faim, alors il continue son solo.
Notre conseil : chante plus fort que ton ventre, ou tente une phrase du genre : « J’ai faim de toi. » Ça peut passer. Ou pas.
Thomas Weill
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