Walter Van Beirendonck a créé la crise, les guerres et les catastrophes bactériologiques
Les masques et les gants de l’Anversois hantent ses collections depuis toujours. Pour nous protéger.
Article réservé aux abonnésJournaliste au service CulturePar Julie Huon Temps de lecture: 3 minAu siècle dernier, à Paris. Walter Van Beirendonck présente sa collection automne-hiver 1999/2000, remplie d’hommes-grenouilles en combinaison de « catsuit » noir, cette matière du futur, lisse et collant à la peau : « L’élément parfait du futur, explique-t-il alors, la base idéale sur laquelle enfiler les vêtements. Ça fonctionne comme un régulateur de température et donne une protection en toutes circonstances. »
Le visage des mannequins disparaît sous une bulle de plastique avec des petits trous pour respirer : le « sunglass-mask ». « C’est un filtre pour la lumière qui simultanément embellit le visage », affirme le maestro d’Anvers. Aujourd’hui, on appellerait ça un écran facial, un casque de scaphandrier en plexi dégradé, design et futuriste derrière lequel respirer en toute tranquillité. Plus simplement : un masque.
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